Le Garçon de Marcus Malte

Bonjour,

Nous avions offert ce roman à ma belle-mère pour Noël … et ce week-end j’ai eu la chance de pouvoir le découvrir… J’en perds mes mots (et pourtant qu’est ce que je peux être bavarde !! 😀 )

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4ème de couverture

Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin, d’instinct.
Alors commence l’épreuve du monde : la rencontre avec les hommes – les habitants d’un hameau perdu, Brabek, l’ogre des Carpates, lutteur de foire philosophe, Emma, mélomane et si vive, à la fois sœur, amante et mère. « C’est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l’existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l’abominable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l’on nomme la civilisation.
Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience, émaillé d’expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses, et ponctué comme par interférences des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est l’immense roman de la condition humaine.

 

Mon avis

Ce livre est une pépite dans un écrin de sobriété !

Avant d’essayer de mettre des mots sur mon ressenti, je vous propose de découvrir les avis de Gruznamur et de Stelphique qui eux ont su trouver les bons mots.

Je ne pense pas avoir jamais lu de roman aussi parfait autant au niveau de l’histoire, que du vocabulaire ou encore du style…il y aurait tant de choses à dire que je ne sais par où commencer !

A travers ce roman, Marcus Malte, nous conte l’humanité du début du XXème siècle au gré des rencontres du Garçon.

Peu de temps après son départ, à la mort de sa mère, Le Garçon rencontre Brabek qui, à sa manière, lui apprend la Vie jusqu’à ce que leurs chemins se séparent.

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Emma, elle, lui fera découvrir l’Art et l’Amour (oui ! oui ! celui avec un grand A, celui qui peut rendre « malade », mais qui fait Vivre ). L’érotisme n’en est pas absent. Marcus Malte raconte,avec parfois un vocabulaire cru mais sans jamais choquer tellement cela paraît naturel, l’acte d’amour  (Et c’est beau !) Il faut dire que Emma est une jeune fille libre qui assume pleinement son goût pour sa relation charnelle avec Le Garçon (sauf peut-être aux yeux de son père 😉 )

Puis vient la guerre (14-18) Emma est toujours présente mais en arrière alors que le Garçon est parti au front – il découvre la Mort violente . L’alternance entre le Front et les lettres d’Emma permet de soulager un peu l’intensité de la Guerre et des horreurs vécues. Les phrases courtes, les répétitions d’actions (« Ils avancent. ») donnent du poids à l’Histoire et à la manière dont Le Garçon et les autres poilus la vivent. On s’y croirait …. vraiment !

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Je ne peux pas finir mon article sans vous parler de l’écriture de Marcus Malte parce qu’elle est vraiment une des clés de l’immersion dans ce roman. D’abord le vocabulaire est riche, recherché. Mais surtout, chaque période de la vie du Garçon à son rythme, sa musicalité selon l’émotion (l’amour, la peur…) que veux nous faire ressentir Marcus Malte.

Conclusion

Ce roman c’est l’Histoire (la grande et la petite), l’Art et l’Amour…en bref l’Humanité avec ses bons et ses mauvais côtés !

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Et plus encore !

 

 

 

Un livre que je recommande à toutes les personnes qui aiment les mots et ce peu importe le style littéraire de prédilection.

 

Bonne lecture !! ❤ 🙂

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