Vous parler de ça de Laurie Halse Anderson

Bonjour,

Je ne sais pas vraiment ce que va donner cette chronique car ce livre m’a pris aux tripes et qu’une fois que je l’ai eu fini, je n’ai pas vraiment pu me reposer émotionnellement. Tout le reste de ma journée a été dans le même sens avec pour point d’orgue le visionnage de Marion, 13 ans pour toujours avec Petit Diable.

Je me lance quand même, cela me permettra d’évacuer le « trop plein » 😛

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4ème de couverture

En 1998, Laurie Halse Anderson, jusque-là auteur pour enfants, est réveillée par les sanglots d’une jeune fille. Dans la maison, ses enfants dorment à poings fermés ; c’est un cauchemar qui a réussi à la tirer du sommeil. Répondant au besoin de se vider l’esprit des pensées sombres qui s’y agitent, Laurie attrape un carnet et y couche le brouillon d’une histoire, celle d’une jeune fille qui ne parle plus depuis un terrible crépuscule d’été. Une fois sa mission accomplie, elle retourne se coucher. Laurie Anderson ne fit plus jamais ce mauvais rêve qui allait pourtant changer sa vie l’année suivante quand les notes seraient devenues un roman vendu à plusieurs millions d’exemplaires, un film hollywoodien (avec Kristen Stewart en 2004), de nombreuses nominations et récompenses, et plus de 30 traductions, Vous parler de ça n’est pas simplement un premier roman bouleversant. C’est un phénomène de société, c’est un sujet de conversation, c’est un étendard, c’est un livre capable de changer la vie de celles qui le lisent, et il est pour la première fois traduit en français.

Mon avis

Je ne peux pas parler de coup de ❤ car le thème de ce bouquin ne s’y prête pas, je vais donc plutôt parler d’une MONUMENTALE  claque

La 4ème de couverture ne nous prépare pas vraiment au précipice dans lequel nous plonge l’auteur.

Les personnages

Melinda est une jeune fille touchante, fragile mais forte à la fois et surtout elle pourrait être ma fille. C’est ce qui frappe le plus dans ce roman…sa réalité ! Tout ce qui est arrivé, arrive ou arrivera peut correspondre à la vie de n’importe quelle ado 😦 .

Monsieur Freeman (prof d’art plastique)…son nom est bien choisi. D’une certaine manière, par sa présence et le devoir qu’il impose à ses élèves sera un soutient pour Melinda. C’est à lui qu’elle dire « Laissez moi vous parlez de ça ».

Les autres ados ou adultes qui entourent Melinda sont hauts en couleur, parfois (et même souvent) caricaturaux. Le lecteur les découvre tous à travers le regard de Melinda … tout comme La bête (mais là je n’en dirai pas plus afin que vous découvriez qui elle est et ce qu’elle représente)

L’histoire

Melinda 13 ans vient d’entrer au lycée, elle ne parle plus et est isolée du reste des élèves. Pourquoi? C’est ce que le lecteur va découvrir au fil des pages.

Tout au long de l’année scolaire (le roman est divisé en trimestre), Melinda nous parle de son lycée, de son mal être , de ses profs … on la voit s’enfoncer de plus en plus, s’isoler. Mais quand on est au fond du gouffre, il faut bien remonter et c’est ce que Melinda fait … pas pour elle, mais pour celle qu’elle a toujours considéré comme son amie (même si elle lui a tourné le dos).

Ce qui est intéressant aussi dans ce roman (en dehors de l’histoire poignante), c’est l’utilisation de l’art comme reflet de l’état psychologique de Melinda. Mr Freeman lui demande de faire un arbre qui fera ressentir des émotions à celui qui le regardera. Les descriptions des dessins de l’arbre expriment aussi très bien l’état d’esprit de la jeune fille et la perception qu’elle a d’elle même.

Conclusion

Un livre poignant qui m’a mis une énorme claque et que je ferais lire à ma Petite Pousse afin de pouvoir en discuter !!

Bonne lecture ! ❤ 🙂

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